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FANCI : Forces Armées Nationales de Côte D'Ivoire

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22 avril 2008

Doit on reformer ou réformer l'armée ivoirienne?

Reformer, c'est faire de nouveau ce qui a été fait, remettre en état, réparer ou simplement refaire, reconstituer. Reformer est différent de réformer qui signifie, corriger en supprimant ce qui est nuisible, retirer du service.

Reformer une armée, c'est la refaire sur des bases solides. Mais ce n'est pas une correction pour retirer le nuisible.

Tous, militaires, civils, politiciens, intellectuels, hommes de média, parlent de la nécessité d'une reforme de l'armée ivoirienne. Mais pourquoi reformer l'armée, et qui doit le faire?

Partant de la définition des deux mots qui semblent dire la même chose, il faut simplement retenir que l'armée ivoirienne mérite d'être reformée. La reforme s'impose parce que plus rien ne va, car l'armée se meurt et elle se meurt parce qu'elle perd ses valeurs.

Créer en 1960, l'armée ivoirienne a évolué jusqu'à une époque récente avec trois Bataillons d'infanterie auxquels s'ajoutaient des unités spécialisées: Escadron blindé de reconnaissance, Compagnie aéroportée, Batteries d'artillerie sol-sol et sol-air. Ces unités spécialisées prendront plus tard respectivement les noms de Bataillon blindé, Bataillon de commandos et de Parachutistes, Bataillon d'artillerie sol-sol et Bataillon d'artillerie sol-air. Le Groupement Aérien de transport et de Liaison  et la Marine nationale complétaient l'ensemble.
C'était certes une jeune armée, sous-équipée avec un effectif limité, mais, elle était forte, aimée et respectée parce qu'elle avait une base solide: la discipline. Ses animateurs que sont les militaires étaient des modèles.
Aujourd'hui, l'armée ivoirienne a perdu de son prestige. En effet, depuis environ deux décennies, la discipline qui faisait sa  principale force l'a "désertée" pour ne plus revenir. L'indiscipline a alors pris le pas sur la discipline.

Dans un souci de redressement, il est impérieux de reformer l'armée ivoirienne. Cette reforme n'implique pas l'adoption de nouvelles lois régissant l'institution militaire.
Un rôle doit être défini pour chacun. Le soldat fera son travail, le sous-officier se consacrera   à l'instruction de la troupe et l'officier commandera à tous ses hommes.

La reforme de l'armée (par le militaire) exige que tout soldat quel que soit son grade, révise son cours de Formation Commune de Base (FCB) pour  apprendre une fois encore le "MAMADIOUDEPAPORT" qui récapitule les sept principales fautes militaires. Ainsi, le manque de respect envers son supérieur, la manifestation d'opinion publique, la Divulgation du secret confidentiel, l'oubli de la dignité, la Détérioration volontaire du matériel appartenant à l'armée, la paresse et la négligence, le port irrégulier de l'insigne, sont autant de fautes que chacun devra se garder de commettre.
Pour ainsi dire, l'armée de Côte d'Ivoire a besoin d'être disciplinée, discrète, disponible et disposée aux ordres du chef. Il faut qu'elle se respecte pour se faire respecter.
Notre armée pourrait retrouver les valeurs qui la caractérisaient dans les années 60 où elle était sous-équipée mais aimée et respectée.
               Une armée forte n'est pas uniquement celle qui a les armes les plus redoutables, mais aussi et surtout celle qui est disciplinée et prête à la tâche!


       

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16 avril 2008

LE FPM EN MARCHE

             

De l'immobilier pour les militaires!

                    Dans le souci d'améliorer les conditions de vie des militaires et de leurs ayant droits, la Direction Générale du fonds de prévoyance militaire (FPM) s'est dotée de nouvelles structures au nombre desquelles figure la Direction de la Promotion immobilière et du Patrimoine ou DPIP. Elle a pour principale mission, la mise en œuvre de la politique immobilière du FPM pour le bonheur des adhérents et de leurs familles. C'est  cette même Direction que revient la gestion du patrimoine immobilier et foncier du FPM.

                   L'accession à la propriété immobilière est le rêve le plus cher de tout agent des Forces Armées Nationales et de la Gendarmerie. Ainsi, face à l'insuffisance des logements proposés par les promoteurs immobiliers et surtout à leurs couts exorbitants auxquels ceux ci sont vendus, sans compter leurs caractéristiques souvent mal appréciées des demandeurs, le FPM a décidé de réaliser une opération immobilière au profit des militaires sur son site du boulevard Latrille.

                 Ce projet prévoit la construction d'environ 2 400 logements socio-économiques, évolutifs, de standing repartis entre les villas basses, les villas duplex et les habitats collectifs ( constructions en bande) sur une parcelle de 49 hectares.
En plus des logements, plusieurs infrastructures seront réalisées au profit des riverains. Il s'agit, entre autres, de la construction d'un hôpital mutualiste, d'écoles, d'un centre commercial, d'un poste de police et de gendarmerie. Ce projet est piloté par la Direction de la Promotion Immobilière et du Patrimoine du Fonds de Prévoyance Militaire (FPM). Les études avancent et l'on espère commencer les constructions dans un bref délai après accord du Ministère de la Construction et de l'habitat.


5 février 2008

Tchad : la guerre s'étend au Cameroun

La ville camerounaise de Kousserie accueille les populations qui fuient et subit les dégâts des combats qui sévissent sur l'autre rive du Logone. Déjà un mort par "balle perdue"

Hier dimanche autour de deux heures du matin, l'accalmie qui avait gagné les villes de N'Djamena et de Kousseri s'est interrompue lorsque des hélicoptères ont commencé à se faire entendre. La trêve d'une heure trente qui s'en est suivie a fait croire que le calme était de mise. Que non. Dès 5h30, les combats ont repris. Les hélicoptères bombardaient les positions ennemies, tandis que les chars appartenant probablement aux rebelles ripostaient. Face à des colonnes organisées, l'armée tchadienne s'est résolue à prendre position sur le territoire camerounais. Autour de sept heures hier, les hélicoptères Tchadiens survolaient la ville de Kousseri et lançaient ensuite des assauts sur N'Djamena. Un spectacle qui s'est poursuivi tout au long de la journée d'hier. La panique a peu à peu gagné les populations qui ont vite fait de se réfugier derrière les murs de leurs concessions.

Cette attitude fait suite aux évènements de samedi qui ont atteint plusieurs Camerounais. Lesquels s'étaient montrés curieux, en allant observer les combats à partir des berges du Logone. Une quarantaine de personnes a été atteint par les "balles perdues". Les cas les plus graves, environ dix-huit, ont été conduits à l'hôpital de district de Kousseri. Au quartier Madagascar par exemple, Hissein Hessana a juste été effleuré à la cuisse par une balle qui est venue de l'autre rive du fleuve, sans grand souci. Le complexe du Dr. Kamsouloum Abba Kabir, député camerounaise, situé au centre-ville a lui aussi été touché. Un ordinateur situé dans la salle informatique est désormais hors d'usage. Mais le cas le plus grave est le décès d'une jeune fille de 22 ans qui vendait samedi dernier ses "beignets haricot" au marché de Kousseri. Elle a été atteinte à la joue par une balle qui a transpercé sa mâchoire. Elle en est morte quelques heures après.

Substances nocives

Bien plus, de nombreuses roquettes et des missiles de l'armée tchadienne tombent sur le territoire camerounais. Ce qui est très dangereux parce qu'indique Alain Fritz Ndibi, le préfet du Logone et Chari, "ces roquettes contiennent des substances nocives à la santé. Quand les enfants s'approchent, elles peuvent exploser. C'est pourquoi nous avons fait venir un artificier de notre armée qui est capable de désamorcer les bombes."

Ce survol quasi-permanent du territoire camerounais par les troupes aéroportées tchadiennes a de quoi susciter des interrogations. Un des responsables locaux de la gendarmerie s'étonne de ce que les Tchadiens violent allègrement notre espace aérien. Parce que selon lui, " il n'existe pas de conventions particulière entre le Tchad et le Cameroun sur le survol de territoire." Les nombreuses récriminations portées au préfet sur cet état de choses ne l'ont pas fait bouger d'un trait.

Un préfet tchadien qui aurait fait défection est même venu interpeller Alain Fritz Ndibi sur cette violation qui pourrait conduire à des conséquences sur les Camerounais. Ces derniers pourraient faire l'objet de représailles de la part des rebelles qui peuvent interpréter ce silence des autorités camerounaises comme un soutien au président Idriss Déby. Le Groupement polyvalent d'intervention de la gendarmerie nationale (Gpign), le Bataillon d'intervention rapide (Bir), des bataillons de l'armée de terre et des unités de police et de gendarmerie ont été mobilisés pour sécuriser le territoire camerounais à travers des fouilles systématiques des arrivants. Ce qui n'empêche pas, comme on a pu le constater, que des personnes en provenance du Tchad entrent au Cameroun avec des armes. C'est le cas au niveau de Djamalbare où à pirogue par exemple, on se meut sans pour autant rencontrer le moindre élément de l'armée camerounaise. Hier autour de 19h, une dizaine d'armes appartenant à des militaires en civil et qui fuyaient les combats ont été récupérées par les forces camerounaises en faction à Nguéli.

Entre temps à Kousseri, tous les établissements hôteliers sont submergés. Les agences de voyage aussi.

In "Mutation", Cameroun

14 janvier 2008

RETOUR DES FDS DES LIGNES DE FRONT

Epouses et enfants des FDS célèbrent l’évènement



Le mess du camp Galliéni de l’Etat-Major du Plateau a accueilli le vendredi dernier, les épouses des généraux de l’armée et les enfants des FDS tout corps confondus pour une cérémonie de vœux en faveur du nouvel an. Regroupés au sein de l’Ong Amiadou, (Ma patrie en langue Bété), les enfants des FDS ont exprimé leurs vœux de santé, de prospérité et de longévité à leurs mamans. Comme il est de coutume, en ces circonstances, les enfants ont offert des présents à chacune des épouses du Chef d’Etat-major des armées, du commandement supérieur de la gendarmerie, du Dg de la police, des Eaux et Forêts, du DG de la Douane…. Les paquets comprenaient, un service complet à café, une bouteille de champagne et des clémentines. Au-delà de la présentation des vœux, Mme Anne Gnaly, secrétaire générale de l’Ong, a signifié au nom de la présidente de l’Ong, Mme Koné Eugénie, qu’il était question en second lieu de célébrer la paix retrouvée par les accords de Ouaga scellés depuis mars dernier. Lesquels accords, a-t-elle signifié, «consacrent la fin de la crise dont nos parents ont payé le lourd tribut». Par ces mêmes accords, de nombreux parents FDS sont entrain de quitter les lignes de front pour retrouver leurs familles abandonnées depuis le début de la crise aux mains des épouses… Engagée dans la défense des institutions de la république, dans la promotion de l’amour de la patrie, dans la culture du civisme…, l’Ong a félicité les artisans des accords de Ouaga et a assuré de soutenir toutes les actions découlant dudit accord, notamment le service, les audiences foraines… Le représentant du Général Mangou, Chef d’Etat-Major des armées, a félicité les actions de l’Ong Amiadou. Le colonel Akpa Brou, commandant d’armes délégué place d’Abidjan (CADA), a réaffirmé, l’engagement des autorités militaires à aller à la paix. Au nom des épouses des généraux, Mme Djanhoué, présidente des épouses de policiers, a remercié l’Ong et assuré du soutien des mamans à ses côtés.

Source: le matin d'Abidjan

11 janvier 2008

Regroupement des Forces de défense et de sécurité: Les militaires quittent Abengourou

Les militaires du sous-groupement 3 de l'Est basés à Abengourou ont quitté leur base le jeudi 10 janvier 2008 pour rejoindre leur site de regroupement à Bondoukou. C'est la place de la solidarité sise au quartier Château qui a abrité la cérémonie qui s'est déroulée en présence des autorités administratives, politiques et coutumières. Et d'une foule nombreuse. L'émotion, la tristesse et la désolation se lisaient sur les visages des habitants qui ont fait le déplacement pour dire au revoir aux militaires. M. Kragbé François-Marie préfet de région du moyen-comoé, a encouragé le chef d'état-major des Fanci, le général Philippe Mangou, à faire en sorte que le processus de paix engagé arrive à son terme. Aux militaires qui quittent Abengourou pour Bondoukou, il a dit qu'une nouvelle phase de leur mission commence. Et qu'ils seront désormais appelés à reconstruire la Côte d'Ivoire une fois la paix et l'unité retrouvées. Le général de division Philippe Mangou a indiqué que les différentes opérations de retrait des FDS des lignes de front s'inscrivent dans le cadre de l'accord de Ouaga 3 en son article 1. A l'endroit du président Laurent Gbagbo et du Premier ministre Guillaume Soro, il a dit que les FDS se tiendront toujours à leur côté pour que le processus de paix aboutisse. Le chef d'état major a présenté des excuses à la population au cas où certains militaires dudit sous-groupement auraient été désagréables vis-à-vis de la population de l'Indenié. Aux militaires dont le courage, la détermination et le professionnalisme ont été reconnus par tous, Philippe Mangou a dit qu'ils regagneront les casernes très bientôt pour y parfaire leurs connaissances militaires. Il a poursuivi pour dire qu'ils seront sollicités pour apporter leur pierre à la reconstruction de la Côte d'Ivoire. Il a rappelé que les militaires basés à Bouaflé, M'Bahiakro et Tiébissou ont déjà rejoint leur site de regroupement. Nicolas Kouassi Akon Yao, maire de la commune d'Abengourou, a félicité les FDS basées dans sa commune qui ont eu, a-t-il dit, un comportement exemplaire. Il a souhaité qu'un escadron de la gendarmerie soit basé à Abengourou à cause de sa proximité avec le Ghana. Au terme de la cérémonie une gerbe de fleurs a été déposée au monument aux morts. Ettien Amoakon, Assoa Adou et Laurent Akoun, membres des instances dirigeantes du front populaire ivoirien (FPI), ont assisté à cette cérémonie.

Source: notre voie

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7 janvier 2008

DU RIFIFI EN "ZONE REBELLE"...

IB_MPCIL'actualité ivoirienne est présentement marquée par des troubles importants qui secouent les zones occupées par la rébellion. Diverses sources dont celles proches de l'ONU évoquent des "exécutions sommaires" qui se chiffreraient à environ "60 personnes" aux dires du cabinet privé du sergent-chef Ibrahima COULIBALY. La question se pose alors de savoir pourquoi tant de morts au sein de la rébellion qui s'était pourtant engagée à désarmer conformément aux Accords de Ouagadougou?La réponse se trouve dans l'histoire de cette rébellion...



Au départ était Ouattara...

En effet, malmené par le régime de Konan BEDIE en 1999 qui avait lancé un mandat d'arrêt international contre lui, "ADO" comme le surnomment ses partisans avait promis en public de "faire tomber ce régime". Cependant cette tentative de troubler le microcosme politique ivoirien par un putsch se heurtait au fait que la plupart des généraux proches de OUATTARA n'avait pas de troupes. En effet, c'est un truisme d'affirmer que les généraux PALENFO, COULIBALY, DIABAGATE etc... N’avaient pas de troupes sous leur commandement direct ce qui rendait le projet de putsch inopérant. De plus, un précédent avait secoué l'Armée ivoirienne avec l'affaire du putsch avorté du général de brigade GUEI en 1995. Purgé de nombreux éléments et officiers, l'Armée ivoirienne se tenait coi.

OUATTARA entreprit de confier "l'affaire" à des sous-officiers très populaires au sein de l'Armée en particulier à un dont le nom restera à jamais gravé dans la mémoire de l'Armée: le sergent-chef Ibrahima COULIBALY alias "Ibrahima Bravo" dit "IB". Sous-officier de renom titulaire du Bac, IB était apprécié de la troupe et le fait qu'il ait été affecté à la protection personnelle du Premier ministre OUATTARA facilita les choses. IB se vit confier la "lourde responsabilité" d'un plan qui devait évincer le natif de Dadiékro de façon violente. La suite, nous la connaissons tous devant la fuite de BEDIE, tout le dispositif mis en place par ce dernier s'effondra et l'entreprise qui au départ devait être violente s'effectua sans (ou presque) effusion de sang. C'est sur instructions de OUATTARA que le général GUEI encore hébété par la facilité avec laquelle BEDIE était tombé fut choisi pour assumer "l'affaire" en lieu et place de PALENFO et COULIBALY politiquement très marqués.

 

IB putschiste multirécidiviste...

L'arrivée au pouvoir de celui que "personne n'attendait" en l'occurrence Laurent GBAGBO en lieu et place du Gal GUEI ne découragea pas pour autant OUATTARA dans son entreprise de conquête violente du pouvoir. Il réactiva donc IB et ses hommes alors en exil au BURKINA FASO depuis un complot manqué contre GUEI. IB manqua le coche à deux reprises d'une part en décembre 2000 mais aussi et surtout en janvier 2001 lors du fameux "complot de la Mercedes noire" dans laquelle IB parada triomphalement à Bouaké sa ville natale avant de voir ses hommes repoussés par les FANCI.

A la veille du 19 septembre 2002, tout était fin prêt pour le déclenchement du putsch. L'Armée ivoirienne était infiltrée, les cellules dormantes prédisposées, certains leaders politiques ou étudiantes comme Guillaume SORO devaient jouer dans cette tripartition fonctionnelle un rôle certes mineur mais nécessaire.

L'échec des insurgés à Abidjan leur permit de s'installer durablement à Bouaké où IB comptait beaucoup plus de fidèles et d'alliés comme le colonel GUEU Michel commandant en second du 3e Bataillon d'Infanterie. Depuis Ouaga IB pilota la rébellion avec une main de fer, les moindres écarts étaient châtiés et la rébellion à la différences des autres payaient rubis sur ongles et ne volaient rien. La discipline était le maître mot dans les rangs des chefs rebelles que seul IB pouvait contrôler.

"Soro n'est pas notre chef" !!!

Si sur le terrain la rébellion accumulait les victoires, le front ne tarda à se lézarder. En effet, l'irruption du jeune SORO qui apparaissait comme le "chef de la rébellion", ne tarda pas à agacer les éléments qui avaient pactiser pour enlever GBAGBO du pouvoir, entre autres les Kass beau-frère d'IB, Adam's ...Cependant il faut remarquer que grisé par les appuis diplomatiques inespérés, par la sympathie de la "communauté occidentale", par le soutien direct de la FRANCE ainsi que par des victoires militaires, IB ne tarda pas à se considérer comme l'instigateur principal de cette rébellion alors que la tâche lui avait été confiée par OUATTARA en personne. Entouré d'une "cour" de griots et de vassaux, IB et son épouse ne tardèrent pas à rêver à une accession au pouvoir (par la violence évidemment).

Toutefois, sur le terrain SORO gagnait en popularité, son courage et sa fréquentation des grands de ce Monde lui attirèrent la sympathie sinon la fidélité de la troupe. Ce qui lui permit de s'attacher à Tuo FOZIE, le redoutable Cherif OUSMANE, WATTAO, MOBIO ainsi que le très cruel FOFIE, seuls ZAKARIA ET Messamba KONE apparaissaient neutres à la veille du clash. Outré par la prééminence du jeune SORO qui s'était imposé comme le chef de la rébellion, IB déclencha une attaque qui se solda par la perte de ses éléments les plus fidèles. Affaibli par une action judiciaire en FRANCE et mis au pas par un SORO rusé et pugnace, "Major" opta pour un profil bas sans baisser la garde...


A quand l'épilogue?

C'est depuis le BENIN que le mégalomane sergent-chef COULIBALY réunit une poignée de partisans afin d'occire le désormais très impopulaire SORO. En effet, IB surfa sur le mécontentement et la déception générale de la population qui ne croyait plus en une rébellion séduite par les ors de la République. A l'instar de ses autres tentatives de putsch, IB foira sa dernières cartouches. Son complot éventé fut une fois de plus durement réprimé par un SORO à la main lourde. Cette rébellion des seconds couteaux puisque son instigateur principal n'est autre qu’OUATTARA n'a pas fini avec le temps des purges, des ressentiments, et de l'avidité.  Les chefs de la rébellion se regardent désormais en chiens de faïence. Le cercle des fidèles de SORO se réduit comme une peau de chagrin et 2 chefs conservent encore toute leur indépendance. A quand l'épilogue? Qui aura le dernier mot entre ces 2 exécutants, quelle est l'influence de OUATTARA sur "sa" rébellion? La question reste posée...

 

 

4 janvier 2008

A M'Bahiakro,les Loyalistes quittent la ligne de front...

mangou_divisionnaireLa cérémonie officielle de ce départ a été présidée par le Général de Division Philippe Mangou, Chef d’Etat major des Forces armées nationales de Côte d’Ivoire (FANCI), qui avait à ses côtés le Général Clément-Bollée commandant de la Force française Licorne et plusieurs officiers supérieurs des Forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire.

 

S’adressant à ses troupes, le général Mangou les a exhortés à « aller résolument à la paix », en respect de l’Accord politique de Ouagadougou.

 

Le Chef d’Etat major des FANCI, a toutefois prévenu que « tout n’est pas terminé. Car tout en restant vigilants, nous devons nous atteler à accomplir d’autres missions, celles de participer à la reconstruction de notre pays. Nous devons, après avoir été combattants sur le théâtre, devenir des agents de développement et accomplir des tâches au profit de nos populations ».

 

Rassurant, il a lancé à l’adresse de la population de M’bahiakro. : « Nous partons, mais nous sommes avec vous (...) par les forces de police et de gendarmerie ».


Source: APA News

3 janvier 2008

Message de fin d'année du Contre-Amiral VAGBA...

A l'aube du nouvel an, c'est une agréable occasion que m'offre votre journal pour partager avec les Ivoiriens mes vœux de paix pour notre beau pays.
La Côte d’Ivoire, notre chère patrie, vit depuis septembre 2002 les moments les plus troubles de sa jeune histoire. Balafrée par une crise aux contours flous, notre pays s'est retrouvé malgré lui, au centre d'une danse des plus funestes dont il ne maîtrisait ni les rythmes ni les pas.
L'Organisation des Nations Unies (ONU), I'Union Africaine (UA) et la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) n'ont pas réussi, malgré une mobilisation exceptionnelle, à ramener notre pays sur les sentiers de la paix. Plusieurs sommets initiés par les organisations précitées se sont tenus en Afrique, en France et à New York sans résultats probants parce que des pays arbitres, guidés par leurs propres
agendas, ont compliqué à dessein le règlement de la crise.
Malgré la cessation des hostilités militaires et la volonté des deux forces belligérantes de ne plus recourir aux armes, nous avons assisté impuissants, dans une situation de ni paix ni guerre, à la décadence de notre pays, au pourrissement des valeurs et à la paupérisation de nos populations.
Fort heureusement, notre pays a su trouver les ressorts intérieurs suffisants pour stopper la descente aux enfers et amorcer la remontée de la pente. Par les avancées et les perspectives palpables de paix qu'il féconde, I'accord politique de Ouagadougou permet à la Côte d'Ivoire de renouer avec l'espoir.
Notre pays renaît ; les fils et les filles de la Côte d'Ivoire, que l'on a tentés savamment d'opposer, se retrouvent petit à petit et démêlent chaque jour un peu plus, les fils du piège grossier dans lequel leur pays a failli se perdre.
Notre Armée, votre Armée, sous la haute direction du Général de Division Philippe MANGOU, adhère totalement au processus de paix enclenché par l'Accord politique de Ouagadougou. Le désarmement a bien commencé; les fronts ont désormais disparu; le chef d'état-major a entrepris avec succès le tour des casernes pour amener les militaires et leurs homologues de la Gendarmerie, de la Police, des Eaux et Forêts et des Douanes Ivoiriennes à accueillir leurs frères d'armes des Forces Armées des Forces Nouvelles qui regagneront bientôt leurs rangs. Les deux Forces Armées ne feront plus qu'une seule pour conforter la réunification du pays.
Chers Ivoiriens, la paix que la divine Providence nous offre comme cadeau de nouvel an est réelle. Mais pour découvrir ce cadeau délicat et fragile, il nous faut du tact et de la patience. La paix qui s'annonce ne saurait s'accommoder des mauvais comportements qui minent et enlaidissent notre société; pour renforcer cette paix et lui donner une chance de s'installer dans la durée, chacun, au niveau où il se trouve, doit proscrire dans ses actes quotidiens le trafic d'influence, I'abus d'autorité, le racket, la corruption qui minent toutes les administrations, I'indiscipline, I'incivisme et le non respect des symboles de l'Etat. Toutes les mauvaises pratiques citées concourent à créer l'injustice sociale, ciment des clashs du genre de ce que nous connaissons.
Comme dit l'adage, I'araignée ne tisse sa toile que dans les murs lézardés. Pour préserver notre pays des actions néfastes des professionnels de la déstabilisation, agissons ensemble pour l'unité de notre pays, agissons ensemble pour que force reste à la loi dans notre pays; chérissons la culture du travail et de la promotion par le mérite; oeuvrons ensemble pour le bien-être de la communauté nationale sans laquelle aucun épanouissement individuel n'est envisageable.
Ajoutant ma voix à celles de la multitude d'Ivoiriens qui souhaitent ardemment la paix pour notre cher pays, je forme le vœu de voir se concrétiser les immenses espoirs nés des accords politiques de Ouagadougou pour une paix définitive et durable en Côte d'Ivoire.
Bonne et heureuse année à tous les Ivoiriens et à tous les habitants de la Côte d'Ivoire.


Source: Notre Voie
 
 
 

 

3 janvier 2008

Du rififi en "zone rebelle"...

Bientôt sur votre site préféré...

3 janvier 2008

Meilleurs Voeux pour l'année 2008

Au nom de toute l'équipe de fanci.canalblog, je vous souhaite une excellente année 2008. Puisse cette année voir la réunification de notre Armée!

Wazi

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